Des chercheurs tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences dramatiques du réchauffement climatique. Une étude publiée par l’institut de recherche américain « Climate Central » courant octobre montre à quoi ressembleront 50 grandes villes côtières du monde d’ici 2100 si la température augmente de 3° C. Le centre-ville d’Oslo sera alors inhabitable et sous l’eau si nous ne réduisons pas nos émissions de carbone. La Norvège, comme le reste du monde, est confrontée à un défi majeur : la hausse du niveau des océans.
Un rapport alarmant sur le climat
Le rapport de « Climate Central » indique qu’une cinquantaine de grandes villes risquent de se retrouver sous l’eau. Tous les continents devraient être touchés, à l’exception de l’Australie et de l’Antarctique. La seule façon de réduire l’élévation du niveau de la mer de moitié est d’atteindre les objectifs ambitieux de l’Accord de Paris qui consiste à limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale de 1.5 °C.
Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme et estiment que ce scénario catastrophe a de fortes chances de se réaliser, car « les politiques et les actions de réduction des émissions de carbone de la plupart des pays ne semblent pas refléter la menace à long terme et pointent vers une inondation permanente généralisée de nombreuses zones développées ».
Oslo sous l’eau en 2100
Climate Central a réalisé une étude qui présente plusieurs scénarios selon l’augmentation de la température moyenne mondiale de 1.5° à 3°C. Plusieurs villes du monde ont été analysées, dont Oslo en Norvège.
Comme le montrent les différents modèles, l’élévation du niveau de la mer semble inévitable même si nous parvenons à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Dans le pire scénario, environ un milliard de personnes dans le monde pourraient être menacées par la montée des eaux. Ainsi, des efforts d’adaptation majeurs dans le monde seront nécessaires pour protéger les populations côtières.