Annie L. Harvey est avant tout une passionnée. Aujourd’hui au crépuscule de la vingtaine, elle relève un nouveau défi ; devenir écrivaine. Enfant timide, elle a meublé ses jeux d’histoires de princesses en péril, de vilains et de fées. Avec le temps, sa passion a prit la forme de scénarios médiévaux ; d’abord en tant que participante, puis en tant qu’animatrice et finalement en tant qu’organisatrice. Loin de s’atténuer, sa passion s’est transmise à toute la famille, même aux enfants.
N’ayant pu réaliser son rêve d’enfance de devenir éthologiste, Annie L. Harvey, après avoir obtenu son diplôme de technicienne en Inventaire et Recherche en Biologie, s’est lancée dans l’élevage des caméléons ainsi que d’une foule d’animaux exotiques d’un bout à l’autre du règne animal.
En tant que future maman, elle a voulu réorganiser sa vie afin d’avoir une vie de famille plus stable. Elle est retournée sur les bancs d’école pour obtenir un diplôme de technicienne en bureautique. À partir de ce jour, sa vie allait prendre un virage insoupçonné. Un emploi d’étudiante lui a ouvert les portes du monde particulier de la vie politique où elle a acquit une expérience fascinante, ce qui lui a permis de forger ses qualités professionnelles.
Un changement de gouvernement en avril 2004 la priva de travail. Plutôt que d’en profiter pour se reposer, elle tira profit de ce congé forcé pour commencer l’écriture des Portes de l’Yggdrasil. Dès le mois de février, elle expédia son manuscrit chez de nombreux éditeurs, sans succès. Ce n’est qu’en mai dernier qu’elle fit la connaissance de Sylvain Potvin, éditeur de Merlin Éditeur. Le contact fut immédiat et il fallut peu de temps pour que Merlin accepte d’ouvrir les Portes de l’Yggdrasil.
Une nouvelle passion est née ou plutôt a prit forme, car depuis la prime enfance, Annie L. Harvey a toujours été une grande lectrice et a rempli bien des pages blanches destinées à personne. À l’aube de la trentaine, la maturité aidant, c’est la convergence des passions qui ont donné naissance à une auteur qui s’ignorait.
