Le confinement a été source d’inspiration pour certaines personnes. C’est le cas de Caroline Barnes, une Britannique de 56 ans, passionnée par l’art. Elle a imaginé des toasts impressionnistes pour allier sa frustration de ne plus pouvoir se déplacer dans les musées et la préparation des repas. Sa première création fut inspirée par le célèbre Cri du peintre norvégien Edvard Munch.
Caroline Barnes s’inspire de l’art de Munch pour créer ses toasts
Caroline Barnes, employée aux ressources humaines de l’université de Portsmouth, a déclaré que le confinement l’avait privé de ses visites mensuelles à la Galerie Nationale de Londres. Pour exprimer sa frustration, elle a décidé de reprendre des œuvres d’art sous forme de savoureux (ou pas) toasts.

Inspirée par Edvard Munch
Sa première œuvre fut inspirée par Edvard Munch et son célèbre Cri. Cette création exprimait sa frustration suite à l’annulation de son voyage aux États-Unis et au Canada prévu pendant les vacances de Pâques à cause de la pandémie de Covid-19.
Selon Caroline Barnes, le plus compliqué était de faire en sorte que le toast soit comestible tout en conservant l’œuvre original. La Britannique a eu envie d’essayer l’art culinaire après un voyage au Japon en 2019.
En publiant la photo de sa reproduction du Cri de Munch sur un forum dédié au personnel de l’université, elle ne s’attendait pas à une telle réaction de ses collègues. Ils ont largement salué son œuvre comestible, ce qui l’a incité à créer d’autres toasts impressionnistes. Elle a notamment reproduit La nuit étoilée de Vincent Van Gogh, Tête de Femme Au Chapeau de Pablo Picasso, Icarus de Henri Matisse ou encore American Gothic de Grant Wood.
D’après la BBC News , il semblerait que le peintre norvégien Edvard Munch fut une véritable inspiration pour Caroline Barnes qui a reproduit plusieurs de ses œuvres pour ses déjeuners du midi. Elle a notamment reproduit Three Girls on the Jetty (Trois Filles sur la Jetée), Snow Falling in the Lane (Neige fraîche sur l’avenue) et The Fairytale Forest (La forêt de conte de fées).



L’art dans les assiettes : de Munch à Vigeland
Ce n’est pas la première fois qu’un artiste norvégien se retrouve dans les assiettes. En 2019, pour célébrer le 150e anniversaire du grand sculpteur norvégien Gustav Vigeland, Kulturetaten, l’Agence des affaires culturelles d’Oslo et le musée Vigeland avaient lancé une campagne sur les réseaux sociaux.
Destiné à un jeune public qui ne s’intéresse pas toujours à l’art, le défi consistait à trouver de nouvelles façons de regarder l’art de Vigeland en utilisant des hashtags qu’on ne pouvait normalement pas associer à l’artiste ou à la sculpture norvégienne.
Pour relever le défi, Ida Skivenes s’était essayée à l’art culinaire en reproduisant sur un toast la Fille aux longs cheveux, sculpture que l’on retrouve dans le parc Vigeland à Oslo.
