Dans le monde de la musique, certaines voix traversent les frontières pour toucher les cœurs et les esprits. Peder Elias est l’un de ces artistes dont la musique résonne avec une profondeur particulière. Dans cette interview exclusive, plongeons dans l’univers artistique de Peder Elias, qui nous vient tout droit de Norvège, où les mots se transforment en mélodies et les émotions en chansons. À travers notre interview, découvrez le parcours, les inspirations et la vision de la musique de Peder Elias !
Peder Elias, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Peder Elias. Je suis chanteur, auteur-compositeur, artiste et producteur originaire de Norvège. J’aime faire de la musique qui me fait me sentir bien, et qui est réconfortante. Je suis très heureux que tant de personnes ressentent les mêmes émotions que moi en écoutant ma musique.
Pourquoi avez-vous commencé à faire de la musique ?
La musique est ce que j’aime faire le plus et que ça a toujours occupé une place importante dans ma vie. J’ai commencé à chanter dans une chorale à l’âge de six ans. J’ai beaucoup chanté et j’ai entraîné ma voix et mes compétences musicales. Je pense que la musique m’a toujours fait me sentir bien et j’ai voulu chanter et m’exprimer à travers la musique, pour partager des émotions à travers la musique.
Qu’est-ce qui vous a inspiré à commencer à créer votre propre musique ?
J’ai quitté la chorale à l’âge de treize ans. Ensuite, je me suis intéressé à la musique pop, et j’ai compris que c’est ce que je voulais faire. J’ai été inspiré par de nombreux artistes, comme Justin Bieber, Ed Sheeran, Bruno Mars, Adele, Chris Brown. J’étais dans ma chambre, à les regarder sur YouTube et à les écouter. J’essayais de chanter comme eux.
Je pense avoir commencé à écrire des chansons lorsque j’avais 12 ans. Au début, ce n’était pas régulier, un refrain ici et là, ou seulement une chanson, et il pouvait se passer des mois avant que j’en poursuive l’écriture. J’avais 19 ou 20 ans quand j’ai su que je voulais de faire de la musique de manière professionnelle. Et depuis que j’ai décidé cela, je n’ai pas regardé en arrière, et j’ai tout mis dans la musique.
Comment décririez-vous la musique que vous créez ?
Je vais utiliser le mot que mes fans utilisent le plus souvent à propos de ma musique. Ils disent que ma musique est réconfortante. J’aime ce mot parce que la musique compte beaucoup pour moi aussi, et elle me fait me sentir en sécurité. J’ai ce sentiment de ne pas être seul. J’aime tellement faire de la musique, et je pense être doué pour exprimer ce genre de bonne sensation, ou ce sentiment réconfortant, que ce soit une chanson joyeuse ou triste. Je me sens toujours mieux. Je veux que les gens se sentent mieux après avoir écouté ma musique, qu’ils ne l’étaient avant.
Je dirais que ma musique est de la musique pop, influencée par le style de pop auteur-compositeur, comme Ed Sheeran, par exemple. En ce qui concerne le langage mélodique, je suppose qu’il est un peu influencé par la pop scandinave, mais peut-être même plus par la pop américaine.
Quelle est votre chanson préférée en ce moment ? Votre artiste préféré ?
J’aime beaucoup une chanson du nouvel album d’Usher appelée « Kissing Strangers« . Je pense que c’est ma chanson préférée en ce moment.
D’où vient votre inspiration pour vos chansons ?
Je puise mon inspiration dans tout. Ça peut être n’importe quoi, comme mes amis me disant qu’ils traversent quelque chose. Le plus souvent, c’est ce que je traverse moi-même à un moment précis, dans différents aspects de la vie.
Par exemple, quand j’ai écrit « Paper Plane« . J’aime beaucoup le mot « Paper Plane« , et j’avais envie d’écrire une chanson avec ce mot depuis longtemps. Je me sens vraiment connecté à ce mot. Je pense que c’est ludique. J’ai écrit une histoire autour du titre.
Très souvent, j’écris la mélodie en premier, ou je laisse la mélodie décider de la direction de la chanson. En fait, j’écris des chansons dans ma tête, sans les chanter à voix haute au début. Et quand j’arrive au studio, j’ai déjà écrit beaucoup de chansons.
Quel est votre principal objectif en tant qu’artiste ?
Mon objectif avec la musique est d’atteindre autant de personnes que possible et d’améliorer la vie des gens grâce à la musique. Je veux créer des souvenirs avec mes fans. Je souhaite partager de bons souvenirs à travers la musique.
Quelle est votre motivation pour continuer à faire de la musique ?
Ma motivation pour continuer à faire de la musique est mon amour pour la musique. Si je ne le faisais pas comme métier, je le ferais à 100 % comme hobby. Ma deuxième motivation, et peut-être la plus importante, ce sont les fans. À quel point je suis heureux d’avoir mes fans, et à quel point ils m’inspirent et me motivent. Je me sens tellement chanceux de les avoir, et d’avoir leur soutien quoi qu’il arrive.
Vous parlez beaucoup du fait que vous voulez que vos chansons soient réconfortantes, qu’elles soient un refuge. Pourriez-vous parler d’une chanson que vous avez écrite, que vous estimez importante pour vous ? Pourquoi cette chanson est-elle si importante pour vous?
Je dirais que mes chansons ont chacune leur propre sentiment réconfortant. Ma chanson « Bonfire » a été ma première chanson qui a vraiment percé en Asie. Pour moi, elle a ouvert beaucoup de portes, et c’est pourquoi « Bonfire » a une place spéciale dans mon cœur.
Mais il est difficile pour moi de choisir parmi les autres chansons que j’ai écrites, parce que j’ai l’impression qu’elles ont toutes leurs propres qualités. C’est comme choisir parmi ses enfants !
Vous avez sorti un nouvel album, « Youth & Family », le 5 mars. Pourriez-vous présenter votre nouvel album en quelques mots ?
Mon premier album s’appelait « Love & Loneliness« . « Youth & Family » est mon deuxième album. Il y a des thèmes qui se suivent entre les deux albums, et à travers les chansons. Dans mon deuxième album, j’ai quelques morceaux qui sont encore plus personnels, et qui parlent de mon évolution.
Par exemple, « Tell a Son« , est une chanson sur le divorce de mes parents, et sur ce que j’ai ressenti à ce sujet, mais aussi sur la façon dont mes parents ont géré la situation. « Tell a Son » montre qu’un divorce est difficile, mais pas seulement pour les enfants, mais aussi pour les parents.
« Forever Was Never Enough« , qui est également très personnel, est une chanson sur la perte de quelqu’un, et sur le fait de réaliser qu’une vie ne suffit pas pour profiter des personnes que l’on aime.
Mais cet album a aussi une ambiance enfantine. Cette ambiance enfantine est très caractéristique de moi et de ma musique. « Twinkle Twinkle » est inspirée de la chanson pour enfants, « twinkle twinkle little star » (« Brille, brille petite étoile » en français) ». Il en va de même pour « Row your Boat« .
« Holiday » et « Fly to the Moon » sont les deux nouvelles chansons de cet album. J’ai toujours le sourire en écoutant « Holiday« . « Fly to the Moon » a un aspect plus mélancolique.
Connaissez-vous un peu la France ? Avez-vous déjà voyagé en France ? Souhaiteriez-vous peut-être donner un concert en France ?
Oui, j’adorerais donner un concert en France. J’ai étudié le français à l’école. Je peux parler un peu français en fait.
« Je parle un petit peu français. » « Je veux aller en concert à Paris. »
J’adore la France. Je suis déjà allé à Paris plusieurs fois. J’ai aussi été en France quand j’avais six ans. J’étais en Provence. J’ai fait des vacances à vélo avec ma famille.
Je voudrais vraiment voyager davantage en France. Je veux parler couramment français, car j’adore la langue !
Parmi vos collaborations, nous avons trouvé beaucoup d’artistes coréens, comme Cha Eun-Woo d’ASTRO, ou l’unité BSS de SEVENTEEN, avec qui vous avez sorti « 7PM ». Y a-t-il un projet de seconde collaboration avec BSS ?
Il faudra attendre pour le savoir ! J’ai adoré travailler avec eux. Ce serait incroyable de collaborer à nouveau. C’était une superbe expérience quand je suis allé en Corée du Sud et que j’ai participé aux promotions de « 7PM » avec eux pendant une semaine. Nous sommes devenus de bons amis. C’était tellement agréable.
La barrière de la langue était-elle un problème entre vous et BSS ?
Je ne dirais pas que c’était un problème, car cela a créé des moments amusants où nous ne nous comprenions pas. C’était beaucoup une question de langage corporel. Il y avait toujours quelqu’un dans la pièce qui parlait coréen et anglais. Si nous avions besoin de faire comprendre quelque chose, nous pouvions demander à quelqu’un de traduire pour nous. Donc non, ce n’était pas un problème.
Une autre de vos collaborations. Pouvez-vous parler un peu de votre collaboration avec Alan Walker et Putri Ariani ? Comment cette collaboration s’est-elle produite ?
Alan et moi avions parlé depuis un moment de faire quelque chose ensemble. Un peu la même chose, je pense, avec l’équipe d’Alan et de Putri. Ils en avaient également discuté. Ils s’étaient rencontrés lors d’une cérémonie de remise de prix en Indonésie. Putri avait chanté avec Alan sur scène. Tout concordait. Ils avaient l’idée de la chanson « Who I Am« . J’ai toujours pensé que cette chanson était particulière. Elle sonnait presque comme une chanson de film pour moi. C’était génial que tout se soit mis en place assez rapidement.
C’était tellement incroyable de voir l’engagement des fans, surtout en Indonésie.
Après la sortie de la chanson, j’ai dû rencontrer Putri et Alan à nouveau, et nous avons tourné la vidéo de la performance, au sommet des montagnes norvégiennes. C’était fou ! Passer du temps avec eux était très amusant, et j’ai hâte de voir la chanson vivre longtemps. J’ai créé de bons souvenirs.
Vous avez parlé de la montagne norvégienne. Auriez-vous des anecdotes à partager ?
Il faisait plutôt froid. Si vous ne l’avez pas vu, vous devez aller voir la vidéo des coulisses sur la chaîne YouTube d’Alan. Nous avons eu beaucoup de défis et d’imprévus. C’était une énorme production. Je pense qu’il y avait près de quarante personnes devant et derrière la caméra. Nous avons fait voyager tout le monde en avion. Nous avons fait venir quelqu’un directement de Suisse pour jouer du violoncelle. Plein de gens différents se sont réunis ici.
Le premier jour, il y a eu une tempête. Nous sommes montés, et il n’y avait aucune chance que nous puissions filmer. C’était un peu une crise, car nous n’allions être là, au sommet de la montagne, que pour cette journée-là. Le plan B était de filmer à l’intérieur. Mais ça n’aurait pas été aussi extraordinaire qu’au milieu des montagnes.
Heureusement, ils ont réussi à ce que tout le monde se libère une journée de plus, ce qui était un peu risqué, car il aurait pu y avoir une tempête le lendemain aussi.
Mais le lendemain, nous avons eu le ciel bleu et nous avons pu filmer. Le premier jour, Putri n’a presque pas pu sortir, car il y avait tellement de vent que nous avions vraiment peur qu’elle s’envole de la montagne, car elle ne pèse pas beaucoup. Nous devions faire attention.
Je suis vraiment content du résultat.
Pourriez-vous peut-être partager avec nous un autre aperçu de vos projets ? Que peuvent attendre vos fans de vous dans les mois à venir ?
Je vais sortir plus de musique, assez rapidement. Je suis une personne productive, et je veux sortir de la musique autant que possible. Je travaille déjà sur mon troisième album. Mon prochain projet, sans en dire trop, est inspiré de la période 2006-2012. C’était l’époque qui m’a amené à découvrir la musique pop.
Avez-vous un message à transmettre à vos fans français ?
Oui ! « Je t’aime, je t’adore, j’aime la France ! »
À travers cette interview, nous nous sommes plongés dans le monde captivant de Peder Elias. Ses histoires personnelles et ses réflexions nous ont donné un précieux aperçu de son parcours artistique. Nous sommes impatients de voir comment sa musique continue d’inspirer et de toucher les cœurs. Vous pouvez le trouver sur ses réseaux sociaux : Instagram, Youtube, Tik Tok et Facebook.
Peder Elias a également sorti un nouveau single le 20 mars, « Nevertheless« , disponible sur YouTube et toutes les plateformes d’écoute de musique.
Interview réalisée en anglais et traduite par Candice S. pour Norvege-fr.com
Un grand merci à Peder Elias et Elisabeth de Sony Music !
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