De 14 universités et établissements d’enseignement supérieur, la Norvège devrait passer à 5, d’après le ministre de l’éducation Torbjørn Røe Isaksen, qui a exposé mercredi dernier les réformes structurelles de l’enseignement supérieur. Le gouvernement cherche ainsi à concentrer les moyens sur des établissements moins nombreux mais plus solides.
9 regroupements sont ainsi en projet, par lesquels 5 établissements d’Etat seront réduits à 2, et 4 institutions privées à une seule.
– Nous avons toute une série d’institutions qui souhaitent se regrouper, explique le ministre. 14 veulent devenir 5, et nous y sommes favorables.
Le ministre s’était déjà déclaré ouvert à procéder d’autorité à des regroupements forcés, pour obtenir des milieux universitaires mieux établis et plus grands, mais il a été prévenu par beaucoup d’institutions qui ont pris l’initiative de le proposer.
– Par le financement de ces opérations, le gouvernement donne un fort encouragement à trouver un partenaire pour former un établissement plus vaste. Le principe est que nous obtenions une offre de formation décentralisée, de sorte que les hauts-lieux étudiants et les campus continuent d’être répartis dans tout le pays, mais que des établissements devenus plus importants soient mieux en mesure d’assurer la qualité de la recherche et de l’enseignement.
La réforme comprend également des exigences accrues pour les institutions qui veulent proposer des cycles de maîtrise et de doctorat. Le ministère a décidé la fin du « gel » des demandes de statut universitaire pour les établissements d’enseignement supérieur, mais relève aussi la barre.
NTNU, en absorbant les établissements du Sør-Trøndelag, de Ålesund et de Gjøvik, deviendra ainsi le milieu universitaire le plus important de Norvège.
Les critiques ne manquent pas à cette réforme, notamment des recteurs qui craigent la disparition progressive de tous les établissements de moindre importance qui ne se seront pas regroupés.
Source de l’information : NRK
Copyright photo : inconnue